Le grand pèlerinage annuel à la Mecque, connu sous le nom de hajj, est actuellement frappé par une tragédie sans précédent. Plus de 1 000 pèlerins ont perdu la vie en raison de la canicule sévère qui sévit en Arabie Saoudite. Cet événement sacré, qui attire chaque année des millions de fidèles musulmans du monde entier, est profondément marqué par cette catastrophe.
Depuis plusieurs jours, l’Arabie Saoudite fait face à des températures extrêmes, dépassant les 50°C, ce qui a rendu le pèlerinage de cette année particulièrement éprouvant. Selon les informations de France 24, la vague de chaleur a causé la mort de plus de 1 000 pèlerins, soulignant les dangers auxquels les fidèles sont exposés lors de cet événement religieux majeur.
Le pèlerinage, qui s’est déroulé de vendredi à dimanche, s’est tenu en plein été, dans l’une des régions les plus chaudes du monde. Les températures ont atteint un pic de 51,8°C à La Mecque, la ville la plus sainte de l’islam, comme l’a rapporté Le Monde. Cette chaleur accablante a non seulement affecté les pèlerins saoudiens mais aussi de nombreux fidèles venus de l’étranger, dont un grand nombre d’Africains de diverses nationalités.
Les autorités saoudiennes ont indiqué que plus de 1,8 million de pèlerins ont participé au hajj cette année, parmi lesquels 1,6 million étaient des étrangers. Cette affluence massive, combinée aux conditions météorologiques extrêmes, a créé une situation critique, exacerbée par les défis logistiques et sanitaires de gérer une telle foule dans des conditions de chaleur intense.
Le hajj est un pilier fondamental de l’islam, que chaque musulman doit accomplir au moins une fois dans sa vie, si ses moyens le lui permettent. Cependant, la canicule de cette année a mis en lumière les risques croissants associés aux changements climatiques globaux, qui rendent de plus en plus fréquentes les vagues de chaleur extrêmes. Ces conditions météorologiques posent de sérieux défis à l’organisation de grands rassemblements, comme le hajj, qui sont vitaux pour des millions de fidèles.
Akoi Mel
