Une source officielle a apporté des éclaircissements concernant l’affaire tragique impliquant l’adjudant O.K., membre du Premier Bataillon de Commando Parachutiste (1er BCP), qui s’est suicidé le jour de la célébration du Ramadan, le mercredi 10 avril 2024, à Bingerville, dans le quartier en face du Collège Jules Vernes.
Après avoir tiré sur sa compagne, F.S., l’adjudant s’est ôté la vie. Selon les informations fournies par cette source, qui cite un rapport de police, le décès du militaire a été constaté sur place par le Docteur Koffi Noël de l’hôpital général de Bingerville, et son corps a été pris en charge par les services funéraires de la commune.
Contrairement aux rumeurs répandues sur les réseaux sociaux et dans de nombreux médias, la compagne de l’adjudant n’est pas décédée. Elle a été transportée dans un état critique au Centre Hospitalier Universitaire d’Angré (Abidjan-Cocody) par les sapeurs-pompiers de Bingerville, sous la supervision de l’adjudant N’Doua. Selon le médecin traitant, Dr. Kamga Marilyn, elle est actuellement inconsciente et en réanimation, présentant des blessures à la tête, à la nuque et à l’abdomen.
Le rapport policier détaille que l’adjudant a tiré sur sa compagne à deux reprises, la touchant d’abord à la nuque puis à l’abdomen, avant de se suicider d’une balle dans la tête. L’incident s’est produit vers 6h45 du matin.
L’adjudant était en service au 1er BCP et était en stage à l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA), bien qu’il ait été précédemment détaché au cabinet du chef d’état-major de l’armée de terre.
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Selon des informations recueillies auprès de Kouassi Kouamé Marcel, cousin de la compagne de l’adjudant, cette tragédie découle de nombreuses disputes antérieures entre O.K. et sa compagne. Cette dernière avait même envisagé de quitter le domicile familial en raison de la dégradation de leur relation.
Profitant d’une permission obtenue de sa hiérarchie, l’adjudant s’est rendu au domicile de sa compagne à Bingerville, armé d’un revolver, avant de déclencher la fusillade.
Le Général Chérif Ousmane, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, a été informé de la situation et s’est rendu immédiatement sur les lieux.
