CAN 2023 : Emma Lohoues met en garde les Éléphants

Pour la CAN 2023, Emma Lohoues a discrètement transmis un message aux Éléphants de Côte d’Ivoire en rappelant le passé de Sambakro.

L’actrice et influenceuse ivoirienne Emma Lohoues suit attentivement les performances de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire dans la CAN 2023 en cours dans le pays.

Sur sa story, la figure emblématique des célébrités ivoiriennes a évoqué le souvenir de Sambakro, le camp militaire où Kalou Bonaventure et ses anciens coéquipiers de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire avaient été soumis à un stage forcé par feu le Général Robert Guei en 2000.

Les Éléphants de Côte d’Ivoire avaient été éliminés prématurément de la 22e Coupe d’Afrique des Nations (CAN) organisée par le Ghana et le Nigéria, malgré leur statut de favoris. En réaction à leur comportement jugé peu patriotique, le Général au pouvoir à l’époque les avait envoyés en mission sous le drapeau pendant 3 jours.

Emma Lohoues a évoqué ce souvenir significatif, une première en Côte d’Ivoire, peu après la défaite des Ivoiriens 0-1 contre le Nigéria. D’une certaine manière, elle met en garde les joueurs de la sélection ivoirienne sur le risque potentiel d’une nouvelle sanction en cas d’élimination.

En effet, les joueurs de Jean-Louis Gasset n’ont pas résisté jeudi face aux Super Eagles du Nigéria (0-1), encaissant un but sur penalty et ne parvenant jamais à revenir dans le match malgré une performance correcte.

Les choix tactiques de l’ancien entraîneur de l’ASSE, Jean-Louis Gasset, ont été critiqués par les supporters ivoiriens dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ces derniers ont regretté le positionnement de Christian Kouamé à droite, décidé par le technicien français, alors qu’il évolue sur le côté gauche à la Fiorentina. Avec le message d’Emma Lohoues, aussi bien l’entraîneur que les joueurs sont avertis.

Cependant, le Président Alassane Ouattara, qui n’est pas un militaire comme Guei Robert, ne devrait pas envoyer les joueurs à Sambakro en cas d’élimination de la CAN 2023, nous rassure-t-on.

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Romuald Angora

 

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