À deux mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2025, le Maroc traverse une zone de turbulences politiques qui soulève des inquiétudes. Le pays est agité depuis plusieurs jours par une vague de manifestations menées par le collectif GenZ 212, réclamant des réformes profondes et la fin de la corruption. Ce climat social tendu alimente les doutes sur la capacité du royaume à accueillir sereinement la plus prestigieuse compétition du continent.
Face aux spéculations, la Confédération africaine de football a tenu à rassurer. Son président, Patrice Motsepe, a réaffirmé depuis Kinshasa la pleine confiance de l’institution envers le Maroc, soulignant qu’aucun plan de report ou de délocalisation n’était envisagé. Pour la CAF, le Maroc demeure l’unique option pour cette édition.
Prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, la CAN doit réunir 24 nations. Le royaume chérifien, qui n’a plus remporté le trophée depuis 1976, espère transformer cette édition en symbole d’unité et de réussite, malgré les tensions qui secouent actuellement le pays.
AKOI MEL





