Chute des arrivées de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana : un coup dur pour l’économie ivoirienne

Les récentes statistiques de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO) révèlent une chute drastique des arrivages de cacao dans les ports ivoiriens et ghanéens. En effet, une baisse respective de 34% et 35% a été observée au 4 février 2024, comparée à la même période l’année dernière.

Un coup dur pour l’économie ivoirienne. Le cacao représente une manne financière importante pour la Côte d’Ivoire, contribuant à environ 15% du PIB national et employant plus de 6 millions de personnes. Cette chute de production risque d’avoir des repercussions néfastes sur l’économie du pays, en particulier en ce qui concerne les recettes d’exportation et les revenus des producteurs.

Un contexte défavorable. Cette situation est principalement due aux conditions météorologiques défavorables qui ont marqué la campagne cacaoyère en Afrique de l’Ouest. La sécheresse et les pluies excessives ont impacté négativement la croissance des cacaoyers, réduisant ainsi la production de fèves.

Conséquences sur le marché international. La baisse de l’offre mondiale de cacao a entraîné une flambée des prix sur les marchés internationaux. En janvier 2024, les cours ont atteint des niveaux inégalés, avec une augmentation de 84% sur la bourse de Londres et de 67% sur la bourse de New York.

Un défi à relever pour les autorités ivoiriennes. Face à cette situation préoccupante, il est crucial que les autorités ivoiriennes prennent des mesures pour inverser la tendance et redynamiser la filière cacao. La mise en place de nouvelles politiques agricoles, l’appui aux producteurs et la diversification des sources de revenus sont autant de pistes à explorer pour minimiser l’impact de cette crise et garantir la pérennité de l’économie ivoirienne.

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En attendant, l’incertitude plane sur l’avenir de la filière cacao en Côte d’Ivoire. Les acteurs de la chaîne de valeur, des producteurs aux chocolatiers, s’observent en attendant de voir comment la situation va évoluer. L’espoir d’une reprise prochaine est néanmoins présent, car la Côte d’Ivoire a su par le passé faire face aux défis et rebondir pour maintenir sa place de leader mondial du cacao.

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Romuald Angora

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