L’influenceur ivoirien établi en France, Yaka Yaka de Paris, a fait un direct pour exprimer de vives critiques envers Hassan Hayek dans l’affaire Daysie.
Après que la chanteuse ait partagé sur Facebook ses expériences de harcèlement et de menaces à la suite de l’incendie de son commerce le 27 janvier 2024, Hassan Hayek a réagi en exprimant des doutes quant à l’implication organisée d’une communauté spécifique. Il a quasiment demandé à Daysie d’être plus précise en identifiant clairement la communauté dont elle se sentait menacée.
La pression exercée par Hassan Hayek, en tant que responsable des BPS (Bénévoles des Premiers Secours), sur la chanteuse et commerçante, a déplu à Yaka Yaka, qui l’a critiqué publiquement lors d’un direct. Selon Yaka Yaka, Daysie a le droit absolu de partager son message sans avoir à se justifier auprès de qui que ce soit, d’autant plus qu’elle n’a point accusé une communauté spécifique.
“Qui es-tu pour penser qu’elle te doit des explications ?” lui a-t-il lancé. Il est à noter qu’Hassan Hayek, lors de son dernier direct, a souligné que ce sont principalement les Libanais qui détiennent les plus grandes entreprises, avec des commandes de plusieurs centaines de conteneurs par mois, laissant entendre qu’aucune concurrence, comme celle de Daysie, ne pouvait les menacer.
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Yaka Yaka s’est également étonné du fait qu’Hassan Hayek se positionne presque comme le défenseur de la communauté libanaise. Il lui a rappelé : “… et tu n’as pas à être le protecteur des Libanais en Côte d’Ivoire, car si tu penses pouvoir les défendre, je peux tout aussi bien défendre Daysie”.
Par ailleurs, Yaka Yaka de Paris a souligné que la communauté libanaise n’est pas la seule présente dans le domaine des commerces ; des Nigérians, Nigériens et même des Ivoiriens y exercent également. Ainsi, Hassan Hayek devrait éviter les réflexes communautaires.