Le vendredi 19 janvier 2024, le cadavre d’un élève en classe de CP1 a été découvert dans un champ d’hévéa à d’Ouéguiré.
K. Israël, un jeune écolier en Cours préparatoire première année (CP1) à l’École primaire publique locale, a été retrouvé mort dans une plantation d’hévéa, située à environ vingt kilomètres de Tabou. Selon les témoignages du directeur de l’EPP Ouéguiré, Kouassi Gaoussou, les faits révèlent un crime brutal survenu entre 12h00 et 14h00.
Le meurtrier, ayant surpris le jeune garçon avec sa sœur aînée dans la plantation, l’a attaqué violemment à l’aide d’une machette. La sœur, parvenant à s’échapper, a alerté les paysans des environs par des cris de détresse, déclenchant une réaction rapide de la communauté. Les habitants ont réussi à appréhender l’agresseur avant qu’il ne puisse s’échapper dans la brousse. Pris dans l’étau de la colère communautaire, il a été exécuté avant même l’arrivée des autorités, dont la gendarmerie nationale basée à Tabou.
Doukouo Ernest, l’inspecteur de l’enseignement préscolaire et primaire de Tabou, a exprimé les condoléances du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation aux parents d’élèves, se rendant sur place avec son équipe le lundi matin. Cette tragédie a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les élèves de la région, certains devant parcourir plus de sept kilomètres pour atteindre l’établissement scolaire le plus proche.
L’appel à la vigilance de M. Doukouo vise à encourager les parents à laisser leurs enfants reprendre l’école malgré le choc, tout en organisant des initiatives pour renforcer leur sécurité. La communauté est plongée dans l’émoi, forçant les autorités à prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité des élèves dans la région.
Cette tragédie, au-delà de son impact individuel, souligne l’importance cruciale d’une réponse collective pour assurer la protection des enfants et la stabilité de la communauté.
