Cette question a fait surface à plusieurs reprises sur les plateformes de médias sociaux, surtout émanant des détracteurs de l’artiste. Ils l’ont qualifié tantôt de sans domicile fixe (SDF), tantôt de « djosseur ».
Après une période d’exil de douze ans, l’artiste est retourné dans son pays où il a renoué avec son métier de prédilection : la musique. Le chanteur de reggae a choisi de mettre un terme à cette controverse en partageant son expérience de l’exil :
« Lorsque j’étais en exil, beaucoup de rumeurs circulaient à mon sujet. On me voyait assis dans le métro et l’on disait que j’étais un SDF. Mais au-delà de cela, ce qui compte le plus pour moi, Serges, c’est que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi de vivre en exil. »
Quant à ses moyens de subsistance en Europe, l’interprète de “Cabri Mort” a affirmé qu’il vivait de son art :
« Je n’étais pas dans l’opulence, mais je parvenais à subvenir à mes besoins et j’ai tenu bon pendant douze ans. En France, où je résidais, je menais une vie normale, je donnais des concerts et j’ai sorti des albums qui n’ont pas été commercialisés en Côte d’Ivoire. »
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En résumé, l’artiste gagnait sa vie grâce à sa passion pour la musique. Le débat devrait donc être clos à ce sujet. Serges Kassy a repris ses activités artistiques en Côte d’Ivoire et prévoit de faire son grand retour avec un concert exceptionnel en direct le 9 mars prochain au Palais de la Culture de Treichville.