La Côte d’Ivoire vient de franchir une étape majeure dans la lutte contre le paludisme en introduisant le vaccin antipaludique approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les enfants âgés de 6 à 23 mois. Après le Cameroun, le pays s’engage ainsi résolument à combattre cette maladie endémique.
Le lancement officiel de ce vaccin, développé par l’Université d’Oxford en collaboration avec le Serum Institute of India, s’est tenu le 15 juillet à Abidjan. La cérémonie, marquée par la présence du Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé, a eu lieu dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV) de routine.
Cette première phase de vaccination en Côte d’Ivoire prévoit l’administration de 656 600 doses, ciblant environ 250 000 enfants de 6 à 23 mois. L’administration du vaccin sera gratuite et disponible dans tous les établissements de santé publique à travers le pays. Le processus se déroulera progressivement pour garantir que toutes les régions soient couvertes.
Le vaccin antipaludique, désormais introduit en Côte d’Ivoire, a également été approuvé par d’autres pays africains tels que le Ghana, le Nigeria, le Burkina Faso et la Centrafrique. Cette initiative s’inscrit dans un effort global pour réduire l’incidence du paludisme, une maladie qui reste l’une des principales causes de mortalité infantile en Afrique.
En plus de la vaccination, les autorités sanitaires ivoiriennes exhortent les populations à continuer d’utiliser des moustiquaires imprégnées et à maintenir un environnement propre pour réduire les risques de piqûres de moustiques. Cette approche intégrée vise à maximiser l’efficacité des efforts de prévention du paludisme.
Le lancement de ce vaccin représente une lueur d’espoir pour de nombreuses familles ivoiriennes et un pas significatif vers l’éradication du paludisme dans la région. En combinant vaccination, utilisation de moustiquaires et pratiques environnementales saines, la Côte d’Ivoire se positionne à l’avant-garde de la lutte contre cette maladie dévastatrice.
Akoi Mel