People : Dadju perd son procès contre Wati-B et doit payer cette grosse somme 

 

 

Le célèbre chanteur Dadju a récemment perdu un procès contre son ancien label Wati-B, l’obligeant à verser des dommages pour rupture de contrat. Ce litige remonte à l’époque de la période « L’Apogée » de la Sexion d’Assaut, lorsque Dadju avait signé un contrat avec Wati-B pour la production de deux albums solos. Cependant, ces albums n’ont jamais été réalisés, car Dadju a pris une direction artistique différente.

 

En effet, plutôt que de se lancer en solo, Dadju a choisi de former le duo The Shin Sekaï avec Abou Tall. Ensemble, ils ont sorti deux mixtapes et un album avant de se séparer en 2017 pour poursuivre des carrières individuelles. En novembre de cette même année, Dadju a sorti son premier album solo intitulé « Gentleman 2.0 », sous son propre label, Amaterasu Prod. Ce projet a été un énorme succès, propulsé par les singles à succès « Reine » et « Bob Marley », et a rapidement été certifié disque de diamant.

Ce succès fulgurant n’a pas été bien accueilli par Wati-B. En juin 2018, le label a porté l’affaire devant le tribunal des prud’hommes, accusant Dadju d’avoir rompu de manière anticipée et injustifiée les contrats d’artiste signés le 30 mai 2012 et le 1er juin 2013. En janvier 2020, la justice a tranché en faveur de Wati-B, estimant que Dadju avait effectivement violé ses obligations contractuelles et son obligation de loyauté envers le label.

Malgré cette victoire, Wati-B n’a pas été satisfait du verdict initial et a décidé de faire appel, réclamant alors un dédommagement de 1,1 million d’euros pour le préjudice subi. Cependant, la cour d’appel a pris une décision différente le 24 avril 2024. Elle a jugé que Wati-B avait fait preuve d’inertie et d’immobilisme dans sa gestion de la carrière de Dadju, ce qui justifiait en partie la rupture de contrat par l’artiste.

En fin de compte, Dadju a été condamné à verser seulement 10 000 euros au titre du préjudice d’image, une somme bien inférieure aux 1,1 million d’euros initialement réclamés par Wati-B. Cette décision souligne les complexités des relations contractuelles dans l’industrie musicale et l’importance de la réactivité et de l’engagement des maisons de disques envers leurs artistes.

 

 

 

Akoi Mel

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