Willy Dumbo, l’animateur principal de l’émission « WAM », a récemment fait une déclaration surprenante sur son rapport aux audiences de son show. Classée troisième émission la plus suivie en Côte d’Ivoire et meilleure à midi, « WAM » jouit d’une popularité certaine. Cependant, pour Willy Dumbo, les chiffres d’audience ne sont pas sa priorité.
« Quand je fais mes émissions, je regarde rarement, pour ne pas dire jamais, les audiences, car, pour moi, la plus forte audience ou la meilleure chose qu’il faut rechercher en tant que présentateur, c’est d’être la meilleure version de soi-même chaque jour », a-t-il confié. Pour lui, la priorité est de constamment s’améliorer et de rester authentique, plutôt que de se concentrer sur les chiffres.
Il reconnaît cependant l’importance de la veille concurrentielle, nécessaire pour évaluer ce qui fonctionne ou non. « Cette saison de “WAM”, on a voulu la placer sous le signe de “IL FAUT OSER” et on a essayé d’oser. Il y a des choses qui ont plu et d’autres qui, naturellement, n’ont pas plu », a-t-il ajouté.
Willy Dumbo insiste sur le fait que la télévision doit être faite avec passion et authenticité, indépendamment des préférences des téléspectateurs. « La télévision, on la fait, qu’on plaise ou pas. Après, chacun a sa télécommande et est maître de ce qu’il veut regarder ou pas », souligne-t-il. Il attribue le succès continu de “WAM” à l’esprit unique et inclusif de l’émission, construite en seulement quatre ans.
L’animateur décrit “WAM” comme une plateforme où tout le monde est bienvenu, citant des exemples de diversité parmi les invités et les participants. « Un jour, un garçon peut entrer sur le plateau du tournage de “WAM” en robe. Ce n’est pas qu’on défend quelque chose, mais s’il vient en robe, c’est parce que peut-être c’est un comédien », explique-t-il, illustrant l’ouverture d’esprit de l’émission.
Il mentionne également des histoires touchantes de téléspectateurs fidèles, comme une femme en phase terminale de cancer qui regarde “WAM” tous les midis pour voir MAHA, un personnage de l’émission. « On essaye d’être sans filtre, d’être le plus proche possible de ceux qui sont appelés nos concurrents », conclut-il, tout en se distinguant par une approche unique et inclusive qui fait de “WAM” une émission à part en Côte d’Ivoire.