Sept ans après sa première condamnation pour « viol en réunion », l’ancien attaquant de l’AC Milan, Robinho, pourrait être amené à purger sa peine de neuf ans de prison au Brésil. Alors que l’actualité judiciaire du football brésilien était centrée sur Daniel Alves en ce début d’année 2024, Robinho pourrait également se retrouver derrière les barreaux dans les prochaines semaines.
Lors d’un entretien le 17 mars dernier, Robinho a exprimé sa frustration, se demandant pourquoi il est le seul à subir les conséquences d’un crime collectif impliquant cinq autres individus. Il a également soulevé des inquiétudes concernant les préjugés raciaux, suggérant que son jugement aurait pu être différent s’il avait la peau blanche.
« Les mêmes personnes qui ne font rien avec ce genre d’actes, je repousse le racisme, sont les mêmes qui m’ont condamné. Si mon jugement s’adressait à un Blanc, à un Italien, ce serait complètement différent », a-t-il déclaré.
Avant le procès du STJ, Robinho a exprimé l’espoir d’être jugé équitablement, affirmant son intention de présenter des preuves démontrant son innocence. Cependant, la condamnation pose un défi juridique, car la loi brésilienne interdit l’extradition de ses citoyens pour purger des peines à l’étranger. Cette situation pourrait compliquer l’exécution de la peine de Robinho si le STJ se prononçait en faveur du transfert de l’affaire au Brésil.