Une fausse couche, également appelée avortement spontané, est une interruption involontaire de la grossesse avant la 22ème semaine d’aménorrhée.
Il s’agit d’un événement fréquent, touchant environ 15% des grossesses déclarées. Bien que la cause exacte d’une fausse couche ne soit pas toujours identifiable, plusieurs facteurs peuvent y contribuer.
1. Anomalies chromosomiques
La cause la plus fréquente des fausses couches (environ 50% des cas) est une anomalie chromosomique chez le fœtus. Ces anomalies peuvent survenir au moment de la fécondation ou lors des premières divisions cellulaires. Elles empêchent le développement normal de l’embryon et conduisent à son expulsion.
2. Problèmes de santé maternelle
Certaines conditions médicales chez la mère peuvent augmenter le risque de fausse couche, notamment :
- Le diabète mal contrôlé
- Les maladies thyroïdiennes
- Les problèmes hormonaux
- Certaines maladies auto-immunes
- Les malformations utérines
- Les fibromes utérins
- L’insuffisance ovarienne
3. Infections
Certaines infections, comme la listériose, la toxoplasmose et les infections urinaires, peuvent également causer une fausse couche. Ces infections peuvent attaquer le placenta et le fœtus, ce qui peut mener à sa perte.
4. Mode de vie
Certains facteurs liés au mode de vie peuvent également augmenter le risque de fausse couche, notamment :
- L’âge maternel : le risque de fausse couche augmente avec l’âge, en particulier après 35 ans.
- Le tabagisme
- La consommation excessive d’alcool
- La consommation de drogues
- L’obésité
- Le stress
5. Cause inconnue
Dans environ 30% des cas de fausse couche, la cause exacte n’est pas identifiée. Cela signifie qu’aucun facteur de risque particulier n’a pu être mis en évidence. Il est important de noter que la plupart des fausses couches ne sont pas la faute de la mère. Il s’agit d’un événement naturel qui peut survenir pour diverses raisons.