Josée Nahi, footballeuse internationale ivoirienne évoluant à Suwon UDC en Corée du Sud, a récemment fait un direct sur les réseaux sociaux pour s’exprimer sur la situation du football féminin en Côte d’Ivoire.
S’adressant au président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Yacine Idriss Diallo, elle a appelé à une meilleure gestion du football féminin et à une considération accrue des joueuses.
Voici quelques points saillants de son intervention :
- Manque de suivi et de considération: Nahi déplore le manque de suivi des joueuses et l’absence de considération pour leurs efforts. Elle cite l’exemple de l’interdiction de jouer des matchs amicaux lors des trêves internationales et le montant dérisoire de 5000 FCFA alloué comme transport aux internationales.
- Primes impayées: La footballeuse revient sur des primes impayées, notamment après la CAN 2014 où les joueuses auraient reçu 2 500 000 FCFA chacune, avant d’être sommées de les restituer quelques jours plus tard.
- Comparaison avec d’autres pays: Nahi compare la situation avec d’autres pays, comme l’Algérie, où les joueuses ont reçu 300 000 FCFA chacune après deux victoires.
- Appel au changement: La joueuse appelle à un changement radical dans la gestion du football féminin en Côte d’Ivoire, soulignant que les sacrifices des joueuses ne sont pas reconnus à leur juste valeur.
Josée Nahi n’est pas la seule à s’exprimer sur le sujet. D’autres joueuses, comme Gaëlle Debordo et Nina Kpaho, ont également dénoncé les conditions difficiles et le manque de soutien dont souffre le football féminin en Côte d’Ivoire.
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La situation actuelle du football féminin en Côte d’Ivoire est préoccupante. Il est nécessaire que la FIF prenne des mesures concrètes pour améliorer les conditions des joueuses et leur donner la considération qu’elles méritent.
Le football féminin a un grand potentiel en Côte d’Ivoire. Avec un investissement adéquat et une meilleure gestion, il peut devenir une source de fierté pour le pays.