Tiassalé : un pêcheur dévoré par un hippopotame dans le fleuve Bandama

Le 25 février 2024, Djéré Gaoussou, un pêcheur, a trouvé la mort dans le fleuve Bandama près du village de Taboitien, situé dans la commune de Tiassalé, lors d’une attaque mortelle par un hippopotame.

La communauté de Taboitien, village paisible de la commune de Tiassalé, est en deuil suite à un événement tragique survenu le dimanche 25 février 2024. Selon l’AIP, Djéré Gaoussou, un pêcheur chevronné de 35 ans, a été tué lors d’une violente attaque par un hippopotame dans les eaux du fleuve Bandama, près des mangroves où il travaillait.

Un autre pêcheur présent sur les lieux, Kéré Tanoufou, âgé de 20 ans, a témoigné que l’attaque s’est produite alors que Djéré Gaoussou tentait de récupérer ses nasses près des mangroves. Tanoufou a assisté, impuissant, à l’agression où la victime a été violemment projetée en l’air et attaquée à plusieurs reprises par l’hippopotame.

Après l’attaque, Kéré Tanoufou a courageusement retiré Djéré Gaoussou de l’eau et l’a déposé sur la rive dans l’espoir de le sauver. Malgré les premiers secours, Djéré Gaoussou n’a pas survécu à ses blessures, plongeant la communauté locale dans la tristesse.

Les autorités ont récupéré le corps de Djéré Gaoussou après les constatations de la police et l’ont remis à sa communauté. Selon des sources, cette région a été le théâtre de plusieurs tragédies similaires, et cette attaque ne sera probablement pas la dernière. En effet, au cours de la dernière année, trois pêcheurs ont été attaqués par des hippopotames dans les eaux du fleuve Bandama, tous près du village de Taboitien.

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La cohabitation entre les habitants et le vaste troupeau d’hippopotames met en évidence la nécessité de mesures préventives et de sensibilisation pour éviter de futurs incidents. Face à la récurrence des attaques, les autorités locales pourraient devoir mettre en place des stratégies pour réduire les risques de contact entre les humains et la faune sauvage, telles que des campagnes d’information, des patrouilles de surveillance accrues dans les zones à risque, et la mise en œuvre de mesures de sécurité spécifiques pour les communautés environnantes.

Il est impératif que les autorités prennent des mesures appropriées pour assurer la sécurité des habitants tout en préservant l’équilibre délicat entre l’homme et la faune sauvage partageant son environnement.

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Romuald Angora

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