Récemment, lors d’une émission télévisée, Didi B a pris la décision de divulguer les principales raisons derrière l’échec de sa collaboration avec la maison de production 92i, dont le propriétaire n’est autre que Booba.
En mai 2021, Didi B a officiellement signé avec le label 92i. Cependant, son parcours avec l’équipe de Booba a été de courte durée, ne dépassant pas les deux ans. La raison en est que le rappeur ivoirien a eu l’infortune de collaborer avec Dadju, puis avec Franglish, deux artistes figurant sur la liste noire de Booba.
Ce dernier, reconnu pour sa politique hostile envers ceux qui travaillent avec des artistes qu’il désapprouve, n’a pas tardé à s’en prendre à Didi B. Depuis lors, le rappeur ivoirien subit des pressions de la part de son employeur, qui a même menacé de recourir à des poursuites judiciaires.
Lors de son passage dans une émission, Didi B a affirmé que sa décision de mettre fin à son contrat avec la 92i était largement motivée par les nombreuses contraintes imposées par l’équipe.
“J’ai consenti à de nombreux sacrifices lors de la signature du contrat. On m’a interdit de faire des collaborations. Au début, j’ai accepté de suivre les règles du label, mais on ne m’offrait aucune alternative. Venant d’un groupe déjà assez connu, je ne me voyais pas comme un débutant à qui on dictait ce qu’il peut ou ne peut pas faire.
En raison des restrictions du label, j’ai commencé à avoir des désaccords avec mes propres amis, notamment Dadju et Franglish. J’ai même enregistré un morceau avec Leto qui n’a jamais été publié parce que le label s’y est opposé.
Un autre featuring avec Meryl a connu le même sort. Alors je me demande, si je ne peux pas collaborer avec eux, avec qui vais-je travailler ? On m’a simplement dit de travailler ainsi !”, avait déclaré Didi B.
Ces affirmations ont été en partie contestées par Booba dans un récent tweet.
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“Tu mens beaucoup. Ta collaboration avec Leto était médiocre et celle avec Meryl (qui est franchement mauvaise) était encore pire. D’ailleurs, publie-les, on verra ce que ça donne. Le label ne prohibe rien, il donne son avis, c’est ce qu’on appelle la direction artistique”, a-t-il publié.