Côte d’Ivoire : un jeune arrêté pour avoir publié des images intimes de son ex-petite amie

Le vendredi 17 mai 2024, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a annoncé l’arrestation d’un jeune homme, identifié sous les initiales BBA, pour avoir diffusé des images et vidéos intimes de son ex-petite amie, DEA, sans son consentement.

La Rencontre Virtuelle

L’histoire débute sur les réseaux sociaux, où DEA, une jeune femme, fait la connaissance de BBA. Leur connexion est immédiate et ils échangent rapidement leurs numéros de téléphone. La relation progresse vers une dimension virtuelle amoureuse, et ils planifient une rencontre physique pour concrétiser leur relation. Tout semble aller pour le mieux jusqu’à ce que des soupçons de trahison surgissent.

Les Soupçons de Trahison

Un jour, BBA reçoit un appel anonyme l’informant que DEA entretient une seconde relation amoureuse en cachette. Bouleversé, BBA confronte DEA qui nie catégoriquement ces accusations. Ne trouvant pas de satisfaction dans ses explications, BBA décide de mener sa propre enquête.

La Rupture et la Vengeance

La situation se détériore rapidement, et DEA décide de mettre fin à la relation amoureuse, coupant tout contact avec BBA. Peu après, DEA est contactée par sa mère, qui lui annonce avoir reçu des vidéos et des images de sa nudité. Choquée, DEA se tourne vers la PLCC pour porter plainte.

L’Intervention de la PLCC

Les investigations menées par la PLCC, avec l’aide du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), aboutissent rapidement à l’interpellation de BBA. Lors de son audition, BBA admet sans difficulté avoir publié les vidéos et les images à caractère sexuel de DEA. Il explique avoir agi sous l’effet de la colère et de la jalousie, n’ayant pas supporté la rupture et la découverte de la nouvelle relation de DEA.

Les Conséquences

BBA révèle qu’il a enregistré ces images et vidéos pendant les moments intimes partagés avec DEA. Il exprime des regrets et s’excuse auprès de DEA pour ses actions. Toutefois, ses excuses ne le dispensent pas des conséquences juridiques de ses actes. BBA a été conduit au parquet pour répondre des accusations de publication et menace de publication d’images à caractère sexuel sur Internet.

Angora Romuald

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