Le Nigéria est de nouveau secoué par un enlèvement de masse, cette fois dans l’État de Kaduna, où plus de 250 élèves ont été kidnappés lors d’une attaque contre une école à Kuriga. Cet incident, survenu jeudi, est l’un des plus importants enlèvements de masse des trois dernières années dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
Le président nigérian a mobilisé les forces de sécurité pour retrouver les élèves kidnappés et rétablir la sécurité dans la région. Il s’agit du deuxième enlèvement en une semaine dans le pays.
Les témoins rapportent que plus de 250 élèves, voire 280, ont été enlevés, et les autorités locales évaluent encore l’ampleur de la situation. Un enseignant, qui a tenté de protéger les élèves, a été kidnappé, et un vigile a perdu la vie en tentant de résister aux assaillants.
Les enlèvements d’élèves dans le nord du Nigéria sont devenus une source majeure d’inquiétude. Les bandes criminelles visent fréquemment des écoles, des villages, des églises et même des automobilistes sur les autoroutes, exigeant des rançons considérables en échange de la libération des otages.
Uba Sani, gouverneur de l’État de Kaduna, s’est rendu à Kuriga pour rencontrer les familles des victimes et les rassurer. Il a souligné l’engagement du gouvernement à protéger la vie et les biens des citoyens, mais la situation met en évidence le besoin urgent de mesures plus robustes pour garantir la sécurité des écoles et de la population.
Au fil des années, les enlèvements se sont intensifiés dans les régions du nord-ouest et du centre du Nigéria, où des groupes armés exigent d’énormes rançons en échange de la libération des otages. Les autorités doivent maintenant faire face à la crise actuelle et prendre des mesures décisives pour mettre fin à cette menace croissante.