L’international ivoirien Franck Kessié a récemment partagé son opinion sur le débat concernant les joueurs africains qui refusent de représenter leurs pays d’origine, préférant jouer pour des nations occidentales. Ce sujet a été ravivé par une controverse impliquant le joueur argentin Enzo Fernández.
Tout a commencé lorsque Enzo Fernández a publié une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant lui et ses coéquipiers chantant un chant moqueur visant l’équipe nationale de France. Le chant faisait allusion aux origines multiethniques des joueurs français, en particulier ceux d’origine africaine, suggérant qu’ils ne sont pas véritablement français. La publication a déclenché un tollé dans le monde du football, forçant Fernández à présenter ses excuses publiques.
Il a souligné que de nombreux joueurs d’origine africaine choisissent de représenter des pays occidentaux plutôt que leurs pays d’origine. Selon ces joueurs, cette décision est souvent justifiée par le fait qu’ils ont été formés et soutenus dans ces pays occidentaux.
Pour Kessié, cette mentalité doit changer. Il insiste sur le fait que les joueurs africains ne devraient pas renier leurs origines simplement parce qu’ils ont été formés ailleurs. Pour illustrer son propos, Kessié a évoqué l’exemple de Lionel Messi. Bien que Messi ait été formé en Espagne et ait reçu des soins de clubs espagnols, il a toujours choisi de jouer pour l’Argentine, son pays natal.
« Enzo a exprimé ce que beaucoup pensent. Les Africains qui renient leurs origines pour jouer pour la France, par exemple. Et pour ceux qui prétendent qu’ils doivent cela à la France à cause de leur formation, regardez Messi. Il a été formé en Espagne, soigné par des clubs espagnols, mais il joue pour l’Argentine, son pays d’origine. Que les Africains se réveillent », a déclaré Kessié.
La déclaration de Kessié a résonné fortement, soulignant l’importance de l’identité nationale et du respect des origines. Sa position rappelle aux joueurs africains qu’ils peuvent honorer leurs pays d’adoption tout en restant fidèles à leurs racines.